Redonnons à l’humain sa place dans le recrutement

Et si on arrêtait de prétendre que l’humain compte dans le recrutement ?

 

À force d’entendre que les “compétences humaines” sont “essentielles” pour le futur du travail, on pourrait presque croire que le recrutement a enfin évolué. Mais dans la réalité, c’est un peu toujours la même rengaine. La technologie avance, l’IA et la robotique prennent une place démesurée, et pourtant, l’humain est laissé sur la touche. Pire encore, ce qui devrait être une rencontre entre une personne et une entreprise, une collaboration faite pour vibrer et évoluer ensemble pendant des années, devient souvent une relation aseptisée dès le départ.

 

Car soyons honnêtes : dans ce domaine, l’humain, les soft skills, sont bien souvent des accessoires. À quoi sert-il de proclamer qu’on valorise la créativité, l’empathie ou le sens critique si, au final, le recrutement se résume à passer des CV à la moulinette de mots-clés ou à cliquer sur des filtres automatiques ? Les CV sans expérience ? Au placard. Les parcours atypiques ? Pas intéressants. Et pour les autres, la dernière étape de l’entretien sera, au mieux, un échange superficiel sur les compétences humaines.

 

On parle sans cesse de “révolution des talents”, d’un changement de paradigme où les soft skills prendraient enfin leur juste place… sauf qu’en réalité, cette fameuse “Talents Revolution” se résume souvent à du vent, ou au pire à de bonnes intentions. Dans les annonces, on exige l’adaptabilité, la collaboration, l’écoute active. Mais sur le terrain, ce sont les mêmes critères rigides qui priment, ceux qui privilégient l’expérience et les compétences techniques, laissant la place aux humains robots, parfaitement calibrés.

 

Quant aux candidats, ils se retrouvent face à un casse-tête absurde. Doivent-ils cacher leurs soft skills, puisque personne ne semble les évaluer sérieusement ? Ou bien doivent-ils les mettre en avant, au risque de voir leur profil rejeté dès le premier filtre ? Face à des CV sans expérience, les recruteurs ne cherchent même plus à déceler le potentiel humain ; ils écartent, simplement, oubliant que les compétences humaines sont le vrai moteur d’un collectif performant.

 

Et du côté des recruteurs ?

Même ceux qui aimeraient recruter autrement sont limités par les outils actuels. Des tests d’auto-évaluation, des algorithmes standards qui quantifient parfois tout sauf l’essentiel. Ces outils sont longs, souvent biaisés (ou “biaisables”) et, souvent, ils ne servent qu’à cocher des cases dans une matrice rigide. Résultat : les soft skills – ces qualités pourtant vantées comme cruciales pour l’avenir du travail – sont à peine perçues, et quand elles le sont, c’est en bout de course, quand le profil a déjà été “trié”.

 

Et c’est là qu’intervient fairception. On a décidé de prendre le contre-pied de cette approche parfois robotique ou analytique à outrance et de redonner aux compétences humaines la place qu’elles méritent, dès le premier échange.

 

Nos utilisateurs ont accès à un feedback anonymisé, collecté auprès de leur entourage pro et perso, loin des biais et des réponses complaisantes. Les feedbacks peuvent également être spontanés. Ce feedback contextualisé nourrit un profil en évolution constante, un portrait qui capte l’essence même du candidat. C’est plus qu’un CV : c’est une Talent Card vivante, qui révèle les forces, les archétypes et l’unicité de chaque personne. Et oui, même un CV sans expérience se transforme en atout puissant grâce à cette approche.

 

Imaginez un instant : un document qui, loin de se contenter de mots-clés froids, met en avant des compétences humaines concrètes. Une Talent Card qui ne dissimule pas les soft skills en bas de page mais les porte en haut de l’affiche. Un CV 2.0, qui bouscule les recruteurs en les forçant à voir ce qui importe vraiment – avant même le premier entretien.

 

Demander du feedback peut sembler inconfortable, sortir de sa zone de confort n’est jamais évident. Mais comprendre comment les autres nous perçoivent, découvrir nos forces à travers leur regard… c’est là que tout commence. C’est un gain de confiance, une prise de conscience de ses vraies capacités, bien loin des cases pré-remplies et des catégories usées.

 

Les utilisateurs de fairception le disent eux-mêmes : voir ses compétences humaines mises en lumière, sentir que ce qu’on apporte au-delà des compétences techniques est reconnu, ça change tout. Et ça prépare une conversation beaucoup plus riche et authentique en entretien. Enfin un outil qui donne aux candidats matière à surprendre, matière à faire réfléchir, matière à remettre en cause la standardisation stérile du recrutement.

 

Alors, combien de temps encore allons-nous supporter un recrutement obsolète, coincé dans ses vieilles habitudes ? À quand le jour où l’on osera briser les moules rigides pour construire un futur du travail qui valorise vraiment les soft skills, au lieu de se perdre dans la course aux filtres automatiques et aux algorithmes insipides ?

 

Prêt pour la Talents Revolution ? Téléchargez l’app et osez découvrir vos véritables atouts. Oubliez les recettes fades, et rejoignez ceux qui pensent que le recrutement peut – et doit – être un acte humain, centré sur les vraies compétences, celles qui font la différence.