Tech Émergentes : Menace? Opportunité? Agissez

17 sept. 2024
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Opportunité ou Menace : Peu Importe, Engagez-vous !

 

Nous sommes à un tournant historique. Des technologies toujours plus innovantes comme l’intelligence artificielle, l’impression 3D et 4D, la robotique, les métaverses et la blockchain se rejoignent pour s’emparer d’un futur encore difficile à cerner, mais qui avance à une vitesse vertigineuse.

 

Deux aspects essentiels émergent dans ce que certains appellent un lame de fond:

 

1.   Une adoption technologique sans précédent : cette vague n’est pas simplement rapide, elle est dévastatrice dans sa capacité à tout transformer en un temps record

2.   Un impact global et imprévisible : plus rapide, plus large, et plus radical que tout ce qu’on a connu avec les révolutions industrielles précédentes

 

Pensez-y. En l’espace de deux petites années, l’intelligence artificielle a déjà bouleversé notre conception du travail, de la productivité, et même de notre rapport à la technologie. Ce qui paraissait hier encore futuriste est devenu, en quelques mois, une norme ou un outil du quotidien. Notre assistant est devenu virtuel, un vrai second cerveau.

 

Regardez OpenAI, ou d’autres acteurs majeurs du secteur. Tous les six mois, une nouvelle innovation sort des laboratoires et a le potentiel de redessiner les contours d’une industrie entière. Prenons l’exemple du “text-to-video” : imaginez comment cette technologie pourrait bouleverser le monde du cinéma et de la télévision, ou même de la publicité en permettant à n’importe qui de produire du contenu visuel de haute qualité à partir de simples descriptions textuelles. L’industrie culturelle ou même marketing pourrait être réinventée en un clin d’œil.

 

Et que dire des assistants vocaux ? Ce ne seront plus de simples aides pour fixer des rappels ou rechercher des recettes en ligne. Non, ils évolueront pour devenir nos conseillers, des experts multi-domaines capables de comprendre nos besoins, nos goûts, nos projets, et même nos émotions. Ils deviendront littéralement un prolongement de nous-mêmes, une sorte de double numérique hyper-compétent. Certain films ont déjà mis en avant la potentielle relation fusionnelle d’un humain avec son AI.

 

Deux visions s’affrontent, et elles méritent qu’on s’y attarde :

 

1.   Les dystopistes : Ceux-là nous prédisent un monde dominé et contrôlé par la technologie. Dans leur vision, des millions d’emplois disparaîtront, remplacés par des machines et des algorithmes, laissant une société profondément divisée : d’un côté, ceux qui auront su s’adapter (les “utiles”), et de l’autre, ceux qui auront été laissés pour compte. Ce n’est pas la vision la plus optimiste du monde, elle parfois envie de s’enfuir pour ne pas entendre tous ces scénarios catastrophes.

2.   Les utopistes : Eux voient l’humain triompher. Pour eux, la technologie sera domestiquée, et loin de nous asservir, elle nous libérera. Grâce à elle, nous gagnerons en efficacité, en bien-être, et surtout, en temps. L’humain pourra se concentrer sur ce qui compte vraiment : la créativité, les relations humaines, et la quête de sens.

 

Où se trouve la réalité ? On entend souvent que la vérité se situe quelque part entre ces deux extrêmes. Mais ce n’est peut-être pas aussi simple.

 

Il se peut que les deux ont raison. En fait, il n’y a pas un seul futur du travail, mais plusieurs futurs qui se dessinent en fonction de la rapidité avec laquelle ces technologies évolueront, et de notre capacité à les apprivoiser.

 

C’est une question de timing.

 

C’est pour cela qu’on parle souvent de “2030” et de “2050” quand on aborde les notions de futur du travail. Nous sommes en pleine transition, mais la technologie, ce vecteur principal de changement, avance plus vite que nous. Elle redéfinit les règles du jeu avant même que nous ayons eu le temps de comprendre les règles précédentes.

 

À court terme, disons d’ici 2030, nous verrons une transformation progressive de nombreux métiers. Les emplois du savoir, de la connaissance comme les avocats, interprètes ou comptables, vont être profondément remaniés. Parallèlement, les professions reposant sur des tâches automatisables – chauffeurs de bus, taxis, livreurs – seront de plus en plus remplacées par des systèmes autonomes. Cependant, ces transitions ne se feront pas du jour au lendemain. Des modèles hybrides émergeront, où l’humain et la machine travailleront côte à côte pour une efficacité accrue.

 

Et à plus long terme, vers 2050 ? Difficile de prédire l’avenir à une telle échéance. Peut-être que nous adopterons un modèle de revenu universel, où le travail deviendra un privilège réservé à une élite, tandis que la majorité se consacrera à des activités plus centrées sur l’humain, comme l’art, la nature, et les interactions sociales. Ou peut-être travaillerons-nous tous beaucoup moins, avec un nouveau rapport au temps et à l’utilité. Il est possible également que la société soit de plus en plus segmentée.

 

Alors, qu’allons-nous faire d’ici là ?

 

Impossible de prophétiser avec certitude ce que sera le monde du travail en 2050. Mais à court terme, d’ici 2030, nous avons la possibilité de nous adapter.

 

Nous pouvons soit monter dans le train, soit le regarder passer.

 

Il n’est pas trop tard pour adopter ces nouvelles technologies. Nombreux sont ceux qui hésitent, par crainte d’être remplacés par elles. Mais c’est un fait : la boîte de Pandore est ouverte. Le monde d’avant n’existe plus, et ne reviendra pas. Alors, pourquoi ne pas utiliser ces technologies pour devenir plus autonome, plus efficace, et en faire une véritable arme secrète ?

 

C’est là que se joue l’opportunité. Non pas dans le rejet ou la peur, mais dans l’engagement. Nous avons la possibilité de faire de ces technologies un outil au service de notre développement personnel et professionnel. Alors oui ça demande de l’adaptation, un l’effort intellectuel et une volonté continue de comprendre notre environnement. C’est plus facile de regarder le train et se dire : ’’je le prendrais au prochain tour’’. Qui a dit que le train repasserait ?

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