
L’indécision, c’est rarement une question de ne pas savoir.
C’est surtout la peur d’assumer son choix.
Ou d’être trop cérébral.
Parce qu’un choix, c’est prendre position. C’est dire “je vais dans cette direction et pas une autre”.
Et qui dit choix, dit responsabilité.
Et qui dit responsabilité, dit possibilité d’échec.
Alors on réfléchit. Encore.
On essaie d’anticiper toutes les conséquences possibles, de peser chaque mot, chaque détail. De démystifier l’inconnu.
On se demande ce que les autres penseraient, ce qu’ils attendent, ce qui serait “bien” ou “mal”.
Résultat : on ne décide rien.
Ou pire, on laisse les autres décider à notre place. Ou le temps. Ou le sort.
Se conformer, c’est déjà choisir. Mais souvent mal.
Vous avez sûrement déjà vécu ça :
Et à force de vouloir rentrer dans les cases, de vouloir donner la réponse attendue, on finit par s’effacer derrière une version aseptisée de soi-même.
On cherche à contrôler son image. Ses faits et gestes.
On veut éviter les erreurs.
On veut être parfait.
Mais la perfection, c’est pénible. Et c’est surtout faux.
Parce qu’au final, les choix qui comptent ne sont pas ceux qui plaisent à tout le monde.
Ce sont ceux qui nous ressemblent.
Lâcher le contrôle, c’est reprendre le pouvoir.
Quand vous rigolez, est-ce que vous réfléchissez avant ?
Quand vous marchez, est-ce que vous passez 20 minutes à analyser votre trajectoire ?
Quand vous avalez un cookie vous vous demandez comment le mâcher, si la consistance est conforme ?
Non. Vous le faites.
Parce que les choix naturels ne se prennent pas, ils s’imposent d’eux-mêmes.
Et pourtant, sur votre parcours pro, vous essayez d’optimiser chaque décision comme si votre avenir se jouait à la virgule près.
Ça ne marche pas comme ça.
- On ne contrôle pas tout.
- Les recruteurs non plus ne savent pas toujours ce qu’ils veulent.
- Alors pourquoi vous plier en quatre pour deviner un truc qui change selon la personne en face ?
Et pour votre CV ?
Soyons justes fiers de nous-mêmes.
Et de nos trajectoires.